Cela faisait plusieurs mois que je voulais aller rue du Bac. Paris est une ville de randonnées, les voitures ne devraient pas y exister. Il faut marcher dans chaque rue pour répondre à l’appel des librairies aux spécialisations improbables, des magasins que les grandes surfaces n’ont pas achevés, de la majesté des bâtiments.
J’avais hier toutefois une destination précise, la chapelle de la médaille miraculeuse. Au 140 de la rue du Bac, dans le 7e arrondissement, l’histoire raconte qu’en 1830, la religieuse Catherine Labouré a eu des apparitions.
Je voudrais rapporter un seul fait : au premier rang de la chapelle, j’avais devant moi le cercueil de verre de la sainte. Son visage est intact !
Il me semble que, pour le moins, il est aussi difficile d’admettre les apparitions que d’expliquer un tel phénomène.
J’ai bien sûr repensé au saint courroux du Père Brune : “Quel est l’écho de tout ça ? […]Tout le monde s’en fout. Dieu peut faire des miracles, il pourrait agiter le soleil et la lune comme à Fátima, on s’en fout.”