Il estima qu’il ne pouvait pas garder le secret plus longtemps. Il plaça une chaise pour ses pieds, reculant ses chaussures vers le vide, les mollets accueillis par le feutre noir habitué aux postérieurs des musiciens des fauteuils d’orchestre. L’endroit idéal pour une confession musicale. Il débuta son récit en répétant qu’il ne connaissait rien à la musique, qu’il en avait été un cancre invétéré.
Marc Boisson, Le piano, manuscrit, p. 28