Il y avait une vingtaine de personnes dans le bus Pullman.
La grappe qui s’était formée à la montée et les têtes plus ou moins ébouriffées, que Simon distinguait dans ce que les hauts dossiers laissaient entrevoir, militaient pour ce chiffre. Il apprit bientôt, de leurs propres mots, qu’hormis la directrice de l’agence de voyages, une sexagénaire rayonnante, deux musiciens étaient du voyage. Un garçon myope au long visage, qui oubliait souvent de sourire contrairement à son collègue de travail, un retraité qui semblait parfaitement à son aise en villégiature. Ils répondaient, enfin le premier pas toujours, aux prénoms de Rémi et François.
Le piano, Manuscrit, p. 97