Alberto Borges est à la Fondation Vuitton
Lorsque Alberto eut passé quelque temps avec les boites de conserve et les visages de blondes pulpeuses, il s’arrêta à côté d’une côte de porc de Tom Wesselmann. Un petit groupe se posta près de lui, indifférent à tout ce qui échappait à une discussion qu’ils amenaient de tableaux antérieurs. Deux hommes et une femme, qui s’exprimaient avec passion. A un moment donné, elle prit résolument le large et lança à ses compagnons « Le beau c’est dépassé ! », sur un ton de fatale colère. Alberto se retourna, chercha vainement les spectateurs ou une caméra dans l’hypothèse d’une performance.
Manuscrit Les disparus de Verzenay, P. 120
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