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La valse des étiquettes ?

août 2015 | Il est mort Jim

A propos de Il est mort, Jim 

Intertextualité

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La tante de Jim s’appelle Valentine et est professeure d’histoire, comme son neveu, à l’université d’Ouro Preto au Brésil. Un étudiant qui m’est particulièrement sympathique, Enrique, l’accompagne. Ils viennent tous deux du roman que j’ai écrit avec Stefania Assunção, La liberté, même tardive.

Jim Rosso, lui-même, apparaissait dans mon premier roman, Vox Latina.

Retirer mes personnages pour les introduire dans une nouvelle fiction m’amuse beaucoup. Ils y sont aussi conduits par leur propre parcours. J’écoutais par hasard, il y a un mois, un éminent écrivain qui assénait que les auteurs qui disent que leurs personnages se penchent sur leur épaule pour écrire l’histoire avec eux sont des coquets, quand ce ne sont pas des coquins. Et bien, je ne suis pas d’accord. Oui, les personnages nous entraînent vers leur propre vie. Un de mes personnages de Il est mort, Jim, qui n’est pas encore présent au 3e chapitre, va disparaître subitement. C’est au moment où j’ai écrit ce passage que cela m’est apparu évident. Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres fois où la personnalité et les actions antérieures entraînent naturellement mes personnages vers des événements que je n’avais pas prévus.