Philosophes et psychanalystes l’ont traitée avec un à-propos scientifique dont je n’ai ni les moyens ni l’intention.
Mais elle se révèle à moi comme une lecture très éclairante de notre existence, j’ose espérer seulement terrestre.
Quelle découverte banale, me dira-t-on, je le crains ! Quelle juste lecture toutefois des haines, jalousies, mensonges, vantardises, ambitions…
L’homme est un pauvre petit être. Venu au monde (sans le vouloir ?), il est condamné à mort le premier jour de sa vie. Aussitôt sorti de la première enfance, il n’y a pas ensuite un pas où il ne s’expose à des défis scolaires, professionnels, médicaux.
Je ne vois qu’une seule attitude, un bouleversement du point de vue. Il est plus facile de pardonner si nous expliquons les comportements à l’obscurité de la peur.
Et si notre existence est une expérience, un film, une fiction, si nous l’acceptons comme telle, quels que soient les aléas de notre vie, rien ne doit pouvoir nous atteindre.
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La peur
février 2018 | Actualité
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