A propos encore de Il est mort, Jim P. 65
« Le soir, l’avant-veille de mon départ, je dînais avec Valentine et Enrique au café Geraes. J’acceptai volontiers une caipirinha au bar avant d’entamer le repas. J’aurais peut-être mal à la tête mais c’était irrésistiblement bon. »
Je ne connais pas de meilleur apéritif que la caipirinha. Tous les Français à qui je l’ai fait goûter sont aussitôt devenus inconditionnels. Cela a bien souvent alourdi mes bagages pour l’Europe.
Mais attention, la caipirinha est une affaire sérieuse.
On peut la préparer ailleurs qu’au Brésil. Toutefois, il faut disposer des ingrédients et des ustensiles incontournables. Que les Brésiliens se bouchent les oreilles. J’affirme que la meilleure caipirinha se fait avec de la vieille cachaça, l’amarela (la jaune). Il faut également être intransigeant avec le verre. Il doit être échancré.
Prenez un citron vert pour un verre. Coupez-le dans le sens de la longueur. Ecrasez les citrons mélangés au sucre dans le verre avec un petit pilon. Remplissez à ras-bord le verre avec des glaçons. Versez ensuite la cachaça dans les interstices laissés par les glaçons au maximum de la capacité du verre. Mettez le tout dans un shaker. Et goutez ! Goutez chaque verre que vous préparez. Servez-le avec une paille.
Photo : ©Marc Boisson 2024