On y voit que le cinéaste n’est pas allé plus loin qu’une Californie de carton-pâte pour représenter le Pérou. Mais cette déclaration de l’auteur du livre original, James Redfield, m’interpelle : « J’étais parti dans l’Arizona travailler sur La prophétie des Andes. Je n’arrivais plus à écrire, j’étais en panne d’inspiration. J’avais posé mes bagages à Sedona, un lieu réputé pour ses vortex d’énergie. Un jour, un corbeau est sorti du canyon près duquel je me trouvais, s’est mis à tournoyer au-dessus de ma tête, puis est reparti d’où il venait. J’ai replongé dans mes notes. Peu après, un autre corbeau est sorti du canyon pour voler juste au-dessus de moi et retourner dans le canyon. Intrigué, je suis allé voir. J’ai aperçu une espèce d’arbre de la Bodhi. J’ai décidé de marcher jusqu’à lui. Là, j’ai senti une puissance. Quelque chose s’est ouvert ; à ce moment, à cet endroit, toute la suite du livre m’est venue. Si je n’avais pas été sensible à la signification possible de ces visites de corbeaux, je serais passé à côté. Les synchronicités émergent dans ma vie dans des termes très pratiques, en solutions à des problèmes. »
http://www.inrees.com/articles/Confidences-James-Redfield/
Il m’est arrivé une aventure similaire avec Il est mort, Jim , que je raconte dans le livre.