Dans Il est mort Jim, il est question de la non-réalité du monde lorsqu’on ne l’observe pas.
P. 217 (Ezema, 2017) : Les physiciens quantiques ne disaient pas autre chose. La réalité n’existe que sous notre regard. Un Autrichien, le professeur Anton Zeilinger, écrivait : « C’est l’observation qui crée la réalité. Les choses n’existent pas réellement avant que je les observe ». P. 345, Deepak Chopra : « Le monde est comme une tache de Rorschach que nous convertissons en un univers d’objets matériels au moyen de la synchronisation orchestrée par l’intention ». […] Avant que l’homme n’observe les objets, ils ne sont que du potentiel pur.
Je viens de lire un article sur la physique quantique qui développe cette théorie vertigineuse :
« Dans l’état quantique, les objets (atomes, particules…) restent virtuels. Ainsi, ils vivent dans la superposition de leurs états et trajectoires possibles, lesquels peuvent évoluer et interférer. Aucune des options ne sera « choisie » tant que l’objet n’est pas sommé de le faire, lors d’une mesure ou sorti prématurément de son indétermination par ce que les physiciens nomment la décohérence ; une interaction avec l’environnement extérieur qui force l’objet à choisir. C’est lors de cette réduction du paquet d’ondes, où l’on bascule du régime quantique au régime classique, que la matière devient classique : incarnée et tangible – irréversiblement. »
(Mes recherches ne m’ont malheureusement pas permis de retrouver les références de cet article).