Une composition de Bach accompagne Simon Brocas tout au long du roman, le Prélude et fugue BWV 855. Il la joue pour la première fois chez lui.
« Ses doigts débutèrent lentement, ainsi que la composition le demandait, revinrent sur eux-mêmes, partirent en ligne droite, firent battre le contrepoint d’une main l’autre, dont le morceau ne se départirait plus, un rythme de fond qui lui offre son ossature et sa confiance pour exprimer sa liberté. Les notes s’accélèrent ensuite comme pour chuter mais demeurent toujours debout, vives, parfaites. Il joua encore et encore les deux minutes de cette offrande que Bach a faite à la plénitude sans présager de sa postérité. » P. 8 Le piano
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