Repas dans une abbaye 🎹

Simon Brocas quitte travail et maison pour une retraite à l’abbaye de Lérins.

A la place des regards unanimement posés sur lui que son cerveau reptilien créait dans son insécurité, Simon trouvait à chaque fois des voisins simplement concentrés sur leur assiette. Lorsque son visage flottant se posait sur un regard, de simples sourires le saluaient. Il lui fallut plus d’un repas avec la communauté pour se rendre compte que le bruit croit donner de l’intelligence aux choses simples alors qu’il empêche l’esprit de se dégager des brumes du matérialisme. La peur du silence, ce lot commun de tant de groupes humains, pour le moins du côté de l’Occident « moderne », est à l’image de son rejet de la mort. Et n’est-ce pas, plutôt que le silence, le bruit qui crée le vide ?

Le piano, p. 73

 

 

 

 

 

 

 

Photo © Walti Göhner Pixabay

Si vous souhaitez recevoir le roman Le piano par épisodes, accompagné de sa bande sonore, merci de m’écrire sur ce site et de préciser votre mail.
Marc Boisson

Le mot pour le dire

 

Manifestation contre la contre-réforme des retraites – Paris 7 mars 2023

Merci à Marie-Noëlle, pour cette prise sur le vif.

Une autre religion

Bernard Friot, Extrait de sa conférence à Lorient – à partir de la 47e minute- 7 février
You tube : https://www.youtube.com/watch?v=jNktq8nHmcE&t=2978s
La « religion capitaliste » –
 » Un des dogmes, c’est que le salaire, ça se mérite. Le salaire, ça se mérite par le travail. C’est ce qu’on appelle la « valeur travail ». Une thématique au coeur de la religion capitaliste. Ce n’est pas toi qui décides du travail. […] Et tu souffres d’ailleurs. Ca te rend méritant. Le travail, c’est un truc qui rend méritant. Tu mérites de gagner ta vie, c’est-à-dire du pouvoir d’achat pour satisfaire tes besoins et de gagner du loisir en fin de vie. Parce que la vie, c’est la consommation et le loisir. »

Retraites d’un autre oeil

Le sociologue et économiste Bernard Friot explique bien que derrière les réformes successives des retraites, il y a une volonté d’imposer une vision du travail. Celui-ci doit être une dette et une contrainte. On voit bien qu’il en est ainsi. Pour commencer, nombreux sont ceux qui vous disent « bon courage » quand vous partez au travail, contribuant à transformer en corvée ce qui pourrait être une activité agréable. Mais la pleine illustration est l’impossibilité de partir à la retraite avant l’âge légal. Pourquoi ne pas permettre à celles et ceux qui acceptent de renoncer à une partie de leur pension de le faire ? Et pourquoi ne pas permettre, de la même manière, que celles et ceux qui veulent travailler après l’âge limite le fassent ?

Source : Le Média


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Liberté !

La France a bien changé depuis les années 80 de ma jeunesse. On nous a mis des radars partout, des caméras à chaque coin de rue… Le coronavirus a été l’occasion de restrictions de liberté jamais vues. Et l’actuelle réforme des retraites, hormis le fait qu’elle est injuste et injustifiée, comporte sa part liberticide. Vous souhaiterez partir avant 64 ans, quitte à subir une décote. Et bien non, vous ne le pourrez pas. Aucune latitude n’est autorisée. Et on s’étonne qu’un nombre croissant de personnes abhorrent notre société et s’en mettent en marge…

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