Par un matin frais du mois d’avril, vers cinq heures, je sortis de Tamatave. Dès le début, les lacets de la jolie route goudronnée m’amusèrent. La Honda adhérait parfaitement à la chaussée et les sacoches bourrées d’habits et de matériel de toute sorte, amarrées au porte-bagage soudé la veille, ne me ralentissaient pas. Le soleil et bientôt la mer, au détour d’un virage, confortèrent mon optimisme. A Mahambo, station balnéaire de fortune, je m’arrêtai pour piquer une tête et boire un robusta.