La preuve ultime ?

« La vie n’est finalement rien d’autre que “l’être” même de Dieu »

Cette phrase est tombée des pages du Père François Brune, que je lis avec attention pour mon nouveau roman. Et si le simple souffle de vie était la preuve divine ?
Chagall ne semble pas dire autre chose avec le tableau « La création de l’homme ». 

 

Qui représente l’homme sur le point d’être jeté dans le chaos de la vie, avant que Dieu ne lui donne le souffle de vie.

Bach

Il explique : « C’est pour cela que le but ultime et le propos final de toute musique est de louer Dieu et la récréation de l’âme. Si l’on ne prend pas cela en compte, il n’y a donc pas de vraie musique mais plutôt un vacarme et un bourdonnement diaboliques ». Derrière ces généralisations on trouve la supposition, si ce n’est pas à proprement une affirmation, que sa musique, dédiée à « honorer Dieu », devait donner lieu au « délice permis de l’âme » de ses musiciens comme de ses auditeurs, comme si, comme le suggère Butt, « il y avait une connexion mécanique entre une intention de composition religieuse et un effet profane, terrestre ». C’était une autre manière, dont s’est prévalue Bach, d’affirmer l’unité des natures physiques et spirituelles [ …]
John Eliot Gardiner, La música en el castillo del cielo, Acantilado 2005 Traduction MB